Construction de la centrale du barrage
de La Gosse :

 

Comme vous pourrez le voir, la centrale est désormais finie, mais vous trouverez ci dessous son histoire.

Le chantier a démaré le 2 mai 1999. Mais avant cela, 7 années de démarches ont été nécessaires : dès l'achat du site (en 1992), Laurent REMY contacte la préfecture des Vosges pour savoir s'il serait possible d'effectuer une rehausse du barrage de 1 mètre et d'implanter une nouvelle turbine sur le barrage.

A ce moment, peu de gens croyaient au projet. L'étude est pourtant lancée et aboutit en 1996 à l'enquête publique menée par un commissaire enquêteur en mairies d'EPINAL et de GOLBEY. L'avenir est positif.

On passe alors à la phase suivante : l'étude technique précise et la CNR examine l'effet de la rehausse sur l'innondabilité du port d'EPINAL. Là encore, l'avis est positif et aboutit au droit d'eau accordé à la SCI GERECO en fin d'année 1997.

Les consultations sont alors lancées et différentes sociétés sont retenues : la turbine elle même sera fabriquée par la société MECAMIDI (Sud Ouest), l'alternateur par HELMKE de STRASBOURG, le multiplicateur (multiplie la vitesse entre la turbine et l'alternateur) par COMELOR de FOUGEROLLES. Quant à toute la partie électrique et électronique, c'est la société FERNANDEZ SA du VAL d'AJOL qui est choisie.

Le coup d'envoi est donné fin 1998 avec des sondages de sol réalisés par l'entreprise FONDASOL : ils sont destinés à prévoir le mode de creusement des fondations.

 

 

Sondages de sol

On voit ici le futur site de La Gosse

 

Le terrassement, effectué par l'entreprise BONINI de VINCEY, a débuté le 2 mai 1999 : la première phase consiste en la destruction de l'ancien déversoir en béton et au creusement d'une petite plate-forme, futur emplacement de la turbine.

 

 

Fin mai, l'entreprise de palplanchage (planches métalliques destinées à stabiliser le futur bâtiment et à permettre à l'intérieur de la ceinture un creusement plus facile), VILAULT SA, entre en activité et plante des modules de 8 mètres sous le niveau de la MOSELLE.

 

 

Ensuite, la plus grosse pelleteuse de l'entreprise BONINI creuse à l'intérieur de la ceinture de palplanches jusqu'à une profondeur de plus de 6 mètres. Pour niveler le fond, une mini pelleteuse est déposée au fond et les ouvriers commencent à couler le béton de propreté. Pour cela, 100 mètres de drain sont posés!!!

 

 

 

 

Ensuite, après ferraillage, le radier du fond est coulé. Ce dernier atteint par endroit plus d'un mètre d'épaisseur, et il a nécessité près de 400 tonnes de béton.

 

 

Le coffrage métallique de l'aspirateur arrive par convoi spécial le 23 juillet et est assemblé par l'entreprise FERNANDEZ la semaine suivante. Ensuite, les deux parties sont descendues dans le trou avant de couler les murs verticaux.

 

 

 

Dans le même temps, la rive côté route (Avenue de la Fontenelle) est nettoyée et enrochée, le profil nouveau du canal apparaît.

 

Actuellement, le mur du canal d'amenée commence à sortir de terre, l'aspirateur est en voie de finition et l'entreprise SOLTRAV est en train de couler les micropieux (8 m. dans le sol) qui soutiendront bientôt les clapets servant à surélever le barrage d'un mètre.

 

 

Pour les pêcheurs, une passe à poissons a été prévue contre la centrale.

Enfin, une passe à canoë kayaks est également prévue au milieu du barrage.

 

Quelques chiffres :

 

 

Comme vous aurez sûrement l'occasion de le voir dans la presse ou dans nos lignes, la Préfecture des Vosges, sous la pression et l'influence de certains éléments (qui ne perdent rien pour attendre...), s'est révélée particulièrement hostile à notre projet. Après un an et demi de bagarre (et le mot est faible !), le construction de la centrale est enfin terminée.

Malheureusement, le ressentiment de l'administration de voir ce projet enfin voir le jour ne tarit pas. Comme l'a dit le secrétaire général de Préfécture, "J'ai l'intime conviction que tout ceci se réglera devant les tribunaux...". Effectivement, les REMY ne sont pas de vulgaires moutons et nous nous défendrons (ou attaquerons !) jusqu'au bout et c'est encore le contribuable qui va faire les frais des bêtises de l'administration... (à notre avantage bien entendu !!!)